Epaves

Album des membres – Philippe Faure

J’ai, pour autant que je remonte dans le temps, toujours été fasciné par les bateaux de pêche. Mon premier souvenir remonte au début des années 60 au Guilvinec où le port était rempli de sardiniers. Il n’en reste plus grand-chose et je trouve cela très dommage.

Il m’a paru urgent de conserver une trace de ces vieilles coques en bois, même si elles ne sont pas toutes de pêche, témoins d’un passé révolu. Elles disparaissent très rapidement . 

Certaines de ces photos ont plus de dix ans et on serait bien en peine de les refaire. En effet, nombre de ces vestiges ont disparu depuis, démantelés, déblayés, sûrement gênants pour certains. Je les trouve personnellement plutôt poétiques et photogéniques. Je n’en dirais pas autant des coques métalliques, rouillées qui, elles, perdurent bien plus longtemps. J’en ai placé un exemplaire tout de même. 

Et puis un petit clin d’œil : Ce petit crabe qui dans l’état où il est, à sa place parmi les épaves.

   Philippe

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8 réflexions sur « Epaves »

  1. Souvenirs du passé, photos qui nous incitent à réfléchir sur le temps qui passe évidemment mais aussi sur l’incompétence des êtres humains à gérer ce patrimoine, ces vies de labeur ou de plaisir tout simplement…
    Merci pour ce témoignage.

  2. Belle balade au milieu de ces épaves qui ont servi les hommes. Il faut les laisser finir leur vie paisiblement sur nos rivages, à l’abri des arbres, s’enfonçant doucement dans la vase, servant de refuge aux crabes à marée haute, de perchoir aux oiseaux. Ces épaves ne “déchirent” pas l’oeil. Laissons du temps au temps comme disait l’autre…

  3. Une belle réflexion photographique et marine sur le temps qui passe. Jolies couleurs , textures, reflets, compositions soignées. J’adore quand les arbres envoient leurs branches “se recueillir” sur les membrures des épaves, leurs ancêtres. Et aussi réflexion écologique pour nous rappeler que si la nature se charge d’absorber les restes de l’activité humaine, elle y met aussi énormément de temps. Que le crabe me pince si j’ai tort!

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