Alexandre Deschaumes

Cette semaine nous quittons le domaine de la photographie de reportage pour nous intéresser à la photographie de paysage, photographie contemporaine. Et pour plus de surprise encore, je vous fais quitter nos rivages et vous emmène à la montagne. Il parait qu’elle vous gagne et ça va devenir de saison bien que les perspectives du ski ne soient pas folichonnes.

Dans lequel il est nettement notable que la dynamique n’est pas la même que celle du reportage bien évidemment. Surtout quand il s’agit du photographe qui va suivre. Son credo s’articule essentiellement dans le paysage. Souvent l’humain sera absent de sa vision, de sa photographie, où alors il sera réduit à n’être présent que pour donner l’échelle des paysages grandioses qu’Alexandre Deschaumes phototgraphie.

Alexandre Deschaumes est né en 1982. C’est un autodidacte qui a trouvé son style en apprenant seul la photographie (est-ce encourageant pour nous qui cherchons tant conseils et conduites ? Il y a là matière à réflexions). Musicien au départ, il a voulu rajouter à son besoin de s’exprimer cet autre art qu’est la photographie et cela pour le plus grand bonheur de celles et ceux qui ont un penchant, un fort penchant pour la contemplation. Visions oniriques, évocations mystérieuses voire mystiques, Alexandre Deschaumes est un chercheur doublé d’un “cherchant”.

Mais si il a certes appris seul la technique photographique, il avoue avoir été inspiré par Michael Anderson, Marc Adamus ou encore Art Wolfe qui, pour ce dernier, si ma mémoire est bonne a sévit sur Arte ou la 5, je ne sais plus (donc ma mémoire n’est pas si bonne ; je vous laisse fourager dans le fourbi de la toile !).

Prises de vues soignées, cadrages on ne peut plus académiques et pourtant tellement justes, il n’en reste pas moins qu’un grand travail de post-production est très certainement et même certainement d’une aide précieuse afin de peaufiner ces magnifiques paysages qui ne laisseront personne indifférents. (encore faut-il qu’il faille exposer de façon de maître ses photographies !!!).

Alors qu’attendez vous pour prendre votre matos en bandoulière, votre trépied (indispensable dans ces cas là) de vous abonner à la météo, guettant brumes et brouillards et d’aller passer des nuits, des aubes, des crépuscules au bord de notre Golfe du Morbihan, de nos côtes ?
Ah ! J’omettais : “qu’attendez-vous…. ?”. La fin du couvre-feu bien évidemment, suis-je ballot ! PS : Ses portraits ne sont pas en reste !!! 🙂 De même, je vous laisse cliquer du mulot !